RÉGAL Normandie

[Défi Assiettes Vides] Pontorson : semaine anti-gaspillage alimentaire

Pontorson. Semaine anti-gaspillage alimentaire

Dav Pontorson
Dans le cadre du projet scolaire, sous l'oeil vigilant des plus grands, les petits élèves sont sensibilisés au gaspillage alimentaire.

Deux questions à…

Christine Courteille, cheffe d’établissement de l’école Notre-Dame.

En quoi consiste ce Défi Assiettes Vides ?

Dans le cadre de notre projet d’école axé sur l’environnement et le comportement écocitoyen, nous avons décidé de participer à la semaine Assiettes Vides, organisée par le Comité Régional d’Études de la Protection et l’Aménagement de la Nature (CREPAN). Réduire le gaspillage alimentaire en restauration scolaire est aussi, et c’est le plus important, l’opportunité d’aider nos élèves à se nourrir de manière équilibrée pour s’assurer qu’ils bénéficient des apports optimaux pour leur développement.

C’est enfin essentiel pour apprendre aux jeunes générations la vraie valeur de la nourriture et comment mieux protéger leur planète quand on sait qu’environ 25% des préparations pour les cantines sont jetées au quotidien.

Comment avez-vous mis en place cette action ?

Toute la semaine, une fois restaurés, les enfants passent, avec leur plateau, devant une table, sur laquelle sont installés des seaux et des pancartes notifiant la catégorie des déchets compostables ou non. Cette opération, qui se fait sous la vigilance des grands, fiers de tenir ce rôle, consiste ensuite à peser tous les déchets alimentaires et ainsi mesurer le gaspillage au restaurant scolaire. Ensuite, des études en classe, comme celle du surplus ou encore les délaissés sur le plan gustatif et bien d’autres initiatives vont être mises en place. Au printemps, si le gouvernement allège le protocole sanitaire, nous aimerions mettre au programme la visite du centre de tri de Saint-Laurent-de-Cuves. Toute l’école est mobilisée dans cette démarche incluant économie et respect de l’environnement, avec pour objectif d’installer ce projet dans le temps.

Article de Ouest France, 05/12/2020.

Partager cet article